Marie, à l’instant où l’ange t’annonça cette nouvelle inouïe, toi la Vierge Immaculée dont le cœur battait pour Dieu, tu accueillis l’inattendu du Père en exultant de joie. Lorsque portant avec fierté l’Enfant du nouveau monde, toi la Mère de Dieu, tu l’offris au Seigneur dans le Temple, Syméon t’annonça son destin et la douleur de ton cœur. Tu t’abandonnas à sa volonté en gardant tout cela dans ton cœur ! Lorsqu’à la croix, tu t’effondras au chevet de ton Dieu qui allait mourir, toi la Mère des douleurs, tu consentis à ce sacrifice qui nous donnait la vie, ton espérance invincible savait que ce n’était pas le dernier mot de Dieu. Tu t’abandonnas à sa volonté en te donnant à nous comme Mère !

Aujourd’hui, chargés de nos fardeaux, à la grotte de Lourdes, aide-nous à suivre le chemin de Croix. Rends-nous capables de participer effectivement au mouvement de l’amour de ton fils rédempteur et fais-nous progresser dans la foi, l’espérance et la charité. Amen !

Magnificat Magnificat Magnificat anima mea dominum

Magnificat Magnificat Magnificat anima mea

 

Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons.

Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix.

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Première Station : Jésus est condamné à mort

« Quel mal a donc fait cet homme ? Je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. » Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient. Alors Pilate décida de satisfaire leur requête. (Luc 23, 22-24)

Mais connaissent-il cet homme qu’ils condamnent ? Toi Marie, tu le connais cet homme, tu sais qu’il est Dieu ! Il s’est levé seul au milieu de tous, une Parole nouvelle s’est fait entendre, une Parole qui guérit les malades, une Parole qui libère de l’esclavage. Toi Marie, silencieuse, tu as recueilli Sa Parole dans ton cœur ! Beaucoup aujourd’hui le condamnent à mort par leur indifférence, d’autres le crucifient à nouveau par leur comportement infâme, tous nous méritons par nos fautes un jugement implacable.

Ô Marie, prie pour que notre cœur s’ouvre à sa miséricorde ! Prie le Seigneur pour que sa condamnation soit notre salut !

Seigneur, prends pitié de nous, Seigneur, prends pitié de nous, Seigneur, prends pitié.

O Christ, prends pitié de nous, O Christ, prends pitié de nous, O Christ, prends pitié.

Seigneur, prends pitié de nous, Seigneur, prends pitié de nous, Seigneur, prends pitié.

 

Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons.

Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix.

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Deuxième Station : Jésus est chargé de la croix

Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’em- pereur. » Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié. Ils se saisirent de Jésus. Et lui- même, portant sa croix, sortit en direction du lieudit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha. (Jn 19, 15-17)

Le Christ, injustement condamné, prend la croix sur ses épaules. Il la porte vers le Calvaire, car c’est par elle qu’Il veut nous sauver.  » Si quelqu’un veut être mon disciple, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive ! » a dit le Christ. Nos croix, ce sont nos échecs, nos afflictions, nos soucis, nos maladies, nos incapacités…

Ô Marie, quand l’épreuve vient nous heurter de plein fouet, et que nous désirons échapper à tout, apprends-nous à redire chaque jour à ta suite : « Oui Seigneur que ta volonté soit faite. »

     Notre Père, qui es aux cieux… (Chanté)

 

 

Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons.

Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix.

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Troisième station : Jésus tombe pour la 1ère fois

En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié. Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui : par ses blessures, nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous. Maltraité, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche. (Is 53, 4-7)

Marie, tu vois Jésus tomber sur le sol, et tu sais que par-là, il communie à la faiblesse et à la fragilité de tout homme. Tomber est humain et se relever humanise et divinise l’homme.

Ô Mère du Christ, sois notre réconfort et donne force à tous ceux qui souffrent : aux pauvres, à ceux qui sont seuls, aux malades, aux non-aimés, aux abandonnés. Donne à tous, la lumière de l’espérance.

Je vous salue Marie… (chanté)

 

 

Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons.

Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix.

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Quatrième station : Jésus rencontre sa mère.

Syméon dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction et toi, ton âme sera traversée d’un glaive : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » (Luc 2, 34-35)

La rencontre de Jésus et Marie est la rencontre de deux âmes en peine. Jésus souffre avec nous et pour nous, tout comme Marie souffre avec nous et pour nous. La mère et l’enfant sont intiment liés sur le chemin du calvaire. Marie prend sa part de souffrance pour que tous les hommes soient sauvés.

Ô Mère de miséricorde ! Fais-moi la grâce d’obtenir la vraie sagesse de Dieu et de me mettre pour cela au nombre de ceux que tu aimes, que tu enseignes, que tu conduis, que tu nourris et protèges.

Ave, Ave, Ave Maria Ave, Ave, Ave Maria

 

 

Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons.

Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix.

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Cinquième station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter Sa croix.

Ils réquisitionnent, pour porter sa croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs. (Mc 15, 21)

Simon de Cyrène est contraint d’aider Jésus à porter sa croix. « Pourquoi moi ? » a-t-il dû se demander ! Nous aussi, nous devons savoir soutenir la croix des uns et des autres : manifester bienveillance et compassion, attention, consoler, encourager, secourir nos frères dans la peine ou le dénuement. Le Christ a dit :  » Tout ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.  »

Ô Marie, Vierge du Magnificat, aide-nous à porter la joie dans le monde. Intercède auprès de ton Fils pour que nos mains, nos pieds et nos cœurs soient agiles au service de nos frères.

 Magnifique est le Seigneur Tout mon cœur pour chanter Dieu

Magnifique est le Seigneur

 

 

Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons.

Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix.

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Sixième station : Véronique essuie le visage de Jésus

 La multitude avait été consternée en le voyant, car il était si défiguré qu’il ne ressemblait plus à un homme ; il n’avait plus l’apparence d’un fils d’homme. (Is 52, 14)

La foule se moque de Jésus, le frappe et le bouscule. Mais Véronique, femme au cœur droit, sait qu’Il est innocent. Bravant la meute déchaînée, elle se précipite et essuie le visage de Jésus. Forte de sa foi, elle ne craint personne.

Ô Marie, à un monde qui ricane et qui salit, tu offres ta pureté. Apprends-nous à ne pas être une page achevée d’imprimer mais une page chaque jour toute blanche, où l’Esprit de Dieu dessine les merveilles qu’il fait en nous.

 

Viens Esprit de sainteté Viens Esprit de lumière Viens Esprit de feu Viens nous embraser

 

Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons.

Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix.

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Septième station : Jésus tombe une seconde fois.

Il offrit, avec un grand cri et dans les larmes, des prières et des supplications à Dieu qui pouvait le sauver de la mort, et il fut exaucé en raison de son grand respect. Bien qu’il soit le Fils, il apprit par ses souffrances l’obéissance et, conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel. (Hb 5, 7-9)

Méprisé, abandonné, humilié, homme de douleur, Jésus avance vers le Golgotha, chaque pas lui devient une torture, ses forces le quittent et Il tombe à nouveau.

Tant de fois ma douleur est trop forte, tant de fois j’ai espéré que le Ciel répondrait et viendrait à mon secours. Découragé, moi aussi je tombe à terre et je me sens comme un enfant abandonné. Puis, n’ayant plus de larmes à pleurer, j’entends une voix douce qui me dit : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » (2Co 12,9)

Ô Marie, Accorde-nous une vie sainte, rends sûre notre route pour que, contemplant Jésus, nous partagions sans fin ta joie.

Seigneur, tu guides nos pas (bis) Le monde a tant besoin de toi

Le monde a tant besoin de ton amour

 

 Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons.

Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix.

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Huitième station : Jésus rencontre les femmes de Jérusalem.

Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! (Luc 23, 27-28)

Jésus au plus fort de la souffrance ne pense pas à Lui. Il console et réconforte :  » Ne pleurez pas sur moi, mais sur vous et sur vos enfants ! » Nous n’avons, bien souvent, de préoccupations que de nous-mêmes, et d’exigences qu’à l’égard du prochain. Jésus nous invite à discerner les lieux et les espaces de notre vie où nous avons besoin d’aide et de conversion, de libération et de guérison.

Ô Marie, obtiens-nous la consolation profonde qui nous permet d’aimer, même au cœur de la nuit de la foi et de l’espérance et quand il semble que nous ne voyons même plus le visage de nos frères !

 Jérusalem, Jérusalem, quitte ta robe de tristesse

Jérusalem, Jérusalem, chante et danse pour ton Dieu

 

Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons.

Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix.

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Neuvième station : Jésus tombe pour la troisième fois.

Celui qui n’a pas connu le péché, Dieu l’a pour nous identifié au péché, afin qu’en lui nous devenions justes de la justice même de Dieu. (2Co 5,21)

Première, deuxième et troisième chute. Que le chemin de l’amour et de la rédemption est difficile ! Jésus n’abandonne pas, il se relève et il avance pour accomplir sa mission de paix pour les hommes.

Ô Jésus vivant en Marie. Viens aussi vivre en moi : ta force dans ma faiblesse, ton amour dans mon péché, ton Esprit dans ma pesanteur, ta fidélité dans mon inconstance, ta vérité dans mon mensonge. Viens grandir en moi comme tu as grandi en Marie. (Mr Olier)

 

Si la faiblesse t´a fait tomber au bord du chemin, (bis)

Tu sauras ouvrir tes bras.

Alors tu pourras danser au rythme du pardon.

 

Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons.

Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix.

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Dixième station : Jésus est dépouillé de ses vêtements.

Ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats. (Jn 19, 23-24)

Jésus, est dépouillé de ses vêtements, exposé au déshonneur, exclu de la société. Jésus s’est chargé des souffrances et des besoins des pauvres, ceux qui sont exclus du monde. Ainsi il donne sens à ce qui semble privé de sens.

Ô Marie, éveille en nous un profond respect de l’homme à tous les stades de son existence et dans toutes les situations où nous le rencontrons. Intercède auprès de ton fils, pour qu’il revête l’humanité du vêtement de lumière de sa grâce.

 

Marie, douce lumière,

Porte du ciel, temple de l’Esprit, Guide-nous vers Jésus et vers le Père, Mère des pauvres et des tous petits

 

 

Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons.

Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix.

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Onzième station : Jésus est cloué sur la croix.

Lorsqu’ils furent arrivés au lieu-dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc 23,33-34)

On cloue Jésus sur la Croix, tandis qu’Il prie pour ceux qui l’ont livré à la mort : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font !. » Le pardon offert sur le Golgotha ne connaît pas de limites, et seul celui qui aime vraiment est en mesure d’arriver jusqu’au pardon, en oubliant l’offense reçue. Au pied de la Croix, Marie voit son Fils qui s’offre totalement et témoigne ainsi ce que signifie aimer comme Dieu aime.

Ô Marie, Mère du pardon, intercède auprès de ton fils, afin qu’il puisse nous guérir, nous consoler et pardonner en nous tout ce qui est blocage sur le chemin de l’amour. Ainsi notre vie pourra se pétrir en Dieu et grandir dans l’Amour.

 Chez nous soyez Reine, nous sommes à vous

Régnez en souveraine

Chez nous, Chez nous

 

Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons.

Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix.

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Douzième station : Jésus meurt sur la croix.

Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit. (Jn 19, 26-30)

Silence

 

« Tout est accompli », cela veut dire nous sommes libérés/affranchis du péché, nous sommes sauvés, rachetés, délivrés. Alléluia ! La vie à un avenir, Jésus confie à sa Mère le « disciple bien-aimé », Marie devient la « Mère de l’Église ». Mère, parce qu’elle nous régénère dans la grâce, afin que nous apprenions à grandir dans la stature du Christ.

 

Sainte Marie, Mère de Dieu, notre Mère, tu as donné au monde la vraie lumière, Jésus, ton fils, Fils de Dieu. Guide-nous vers lui. Enseigne-nous à le connaître et à l’aimer, afin que nous puissions, nous aussi, devenir capables d’un amour vrai et être sources d’eau vive au milieu d’un monde assoiffé.

Ô croix, victoire éclatante Ô croix de Jésus-Christ

Ô croix, victoire éclatante Ô croix de Jésus-Christ

Tu jugeras le monde au jour que Dieu s’est choisi Croix à jamais triomphante

Ô croix de Jésus-Christ

 

Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons.

Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix.

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Treizième station : Jésus est descendu de la croix.

Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. (Jn 19, 38)

On descend de la croix le corps inerte de Jésus, et Marie sa Mère, dans ses bras accueille son corps martyrisé. Désormais, Marie, d’un amour maternel, nous accueille dans ses bras avec nos manques, nos faiblesses, nos blessures, nos maladies, nos souffrances….

Ô Marie, notre Mère, accueille maternellement tes enfants qui viennent t’implorer. Vierge immaculée, inspire-nous l’horreur du péché. Etoile du matin, fortifie notre confiance. Salut des infirmes, soutiens notre faiblesse. Vierge fidèle, apprends-nous la vraie charité. Consolatrice des affligés, aide-nous à porter la lumière de l’espérance aux pauvres, aux malades, aux abandonnés.

Marie, témoin d’une espérance, Pour le Seigneur tu t’es levée.

Au sein du peuple de l’Alliance Tu me fais signe d’avancer Toujours plus loin,

Toujours plus loin.

Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons.

Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix.

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Quatorzième station : Jésus est mis au tombeau.

Prenant le corps, Joseph l’enveloppa dans un linceul immaculé, et le déposa dans le tombeau neuf qu’il s’était fait creuser dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l’entrée du tombeau et s’en alla. (Mt 27, 59-60)

Jésus est mis au tombeau, après le tumulte, les cris, les moqueries, les insultes vient le silence…. Dans l’agitation de nos vies, nous sommes tous confrontés à une situation où la maladie et la mort nous touchent. Nous avons tous fait l’expérience du silence…

Silence pesant où paradoxalement une paix s’installe…

Mère du silence, qui gardes dans ton cœur le mystère de Dieu, je te confie mes chagrins, mes doutes, ce qui m’écorche sur ma route, pour qu’au creux de mon silence, ton Fils vienne habiter ma vie et que fleurisse mon espérance.

La première en chemin Avec l’Église en marche Dès les commencements Tu appelles l’esprit

En ce monde aujourd’hui Assure notre marche Que grandisse le corps De ton fils Jésus-Christ

Marche avec nous Marie Aux chemins de ce monde Ils sont chemins vers Dieu Ils sont chemins vers Dieu

 

Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons.

Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix.

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Quinzième station : La Résurrection.

Après le sabbat, à l’heure où commençait à poindre le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent pour regarder le sépulcre. Et voilà qu’il y eut un grand tremblement de terre ; l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus. Il avait l’aspect de l’éclair, et son vêtement était blanc comme neige. Les gardes, dans la crainte qu’ils éprouvèrent, se mirent à trembler et devinrent comme morts. L’ange prit la parole et dit aux femmes : « Vous, soyez sans crainte ! Je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez voir l’endroit où il reposait. (Mt 28 1-6)

Les disciples sont plongés dans les ténèbres du deuil et du désarroi. Mais dans le cœur de Marie-Madeleine brûle une petite flamme, son amour pour le Christ, qui la décide à se rendre au tom- beau. C’est par cette petite flamme intérieure, que débute toute la vie de l’Eglise. A la suite des femmes et des disciples nous sommes invités à accueillir et nous laisser porter par cette nouvelle : Christ est Ressuscité ! Oui vraiment il est Ressuscité. Sur nous et partout dans le monde se lève aujourd’hui la lumière de la résurrection.

Regina coeli, lætare, alleluia,
quia quem meruisti portare, alleluia,
resurréxit sicut dixit,
alleluia,
ora pro nobis Deum, alleluia.

 

Reine du ciel, réjouis-toi, alléluia,
car le Seigneur que tu as porté, alléluia,
est ressuscité comme il l’avait dit,
alléluia,
prie Dieu pour nous, alléluia.

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Prière de conclusion

Prions : Dieu de sainteté, par les souffrances de ton propre Fils livré à ses bourreaux et pendu sur une croix, tu as fait mourir la mort et naître la vie : Donne-nous de reconnaître dans sa passion et sa résurrection le salut des pauvres et la délivrance des nations, pour qu’à l’action de grâce du Christ vivant parmi les siens, nous répondions dans l’Église par une vie de plus en plus fidèle. Amen.

 

 

Chez nous soyez Reine, nous sommes à vous Régnez en souveraine

Chez nous, Chez nous

Soyez la madone qu’on prie à genoux, Qui sourit et pardonne,

Chez nous, Chez nous.

 

Bénissons le Seigneur.

Nous rendons grâce à Dieu .