« Depuis la paix de Constantin en 313, les foules de chrétiens ont voulu, chaque année, revenir à Jérusalem, la semaine de la Passion du Christ, et refaire le chemin que celui-ci avait parcouru les jours qui ont précédé sa mort ». La mort et la résurrection du Christ ont fondé la naissance de l’Église à la Pentecôte. Les chrétiens des premiers siècles voulaient revivre l’événement, s’identifier à Jésus, et par ce pèlerinage lui rendre grâce.
« Les franciscains eurent l’idée de transposer cette forme de méditation sur la Passion à l’ensemble des fidèles et ainsi de permettre aux pauvres et à ceux qui ne pouvaient se rendre en Terre Sainte d’accomplir la même démarche que les pèlerins.
Pour Ce faire, ils disposaient en plein air ou dans les églises, des séries d’évocation (tableaux, statues, croix…), des scènes marquantes de l’itinéraire du Christ vers le calvaire et ils faisaient prier et méditer les fidèles à chacune de ses étapes ou « stations ». Le nombre de celles-ci varia jusqu’au XVIIIème siècle, au cours duquel elles furent fixées à 14 par les papes Benoît XII et Clément XIV…
Téléchargez le chemin de croix 2025
Introduction au Chemin de Croix
Seigneur Jésus Christ, remplis nos coeurs de la lumière de ton Esprit, afin que, te suivant sur ton ultime chemin, nous connaissions le prix de notre rédemption et devenions dignes de participer aux fruits de ta passion, de ta mort et de ta résurrection. Amen.
Puisque tu fais miséricorde,
Puisque nos vies sont devant toi,
Puisque tu as versé ton sang pour nous,
Seigneur Jésus pardonne nous.
1 – Des profondeurs Seigneur, je crie vers Toi,
Seigneur écoute mon cri d’appel ;
Que ton oreille ne se ferme pas,
Entends la plainte de ma prière.
_____________________________________________________________________________
1er Station : Jésus est condamné à mort
Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons,
Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix !
« Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? » Il se rendait bien compte que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré. Ces derniers soulevèrent la foule pour qu’il leur relâche plutôt Barabbas. Et comme Pilate reprenait : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? », de nouveau ils crièrent : « Crucifie-le ! » Pilate leur disait : « Qu’a-t-il donc fait de mal ? » Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! » Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié. Mc 15, 9-15
Jésus garde le silence !… Lui, l’innocence même… Lui, dont les paroles donnent la vie! …
Ô mon Dieu, pardonnez-nous toutes les paroles par lesquelles nous avons blessé la charité, l’humilité, la modestie, la douceur, la piété, et donne-nous la grâce de la conversion.
Puisque tu fais miséricorde,
Puisque nos vies sont devant toi,
Puisque tu as versé ton sang pour nous,
Seigneur Jésus pardonne nous.
Si tu retiens les fautes contre nous,
Qui dans ce monde subsistera ?
Mais le pardon se trouve près de toi ;
Que nos coeurs s’ouvrent à ta grandeur !
_____________________________________________________________________________
2éme Station Jésus est chargé de sa croix
Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons,
Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix !
Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié. Ils se saisirent de Jésus.
Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu-dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha. Jn 19, 16-17
Jésus la reçoit avec joie, avec amour, sa croix… Il la presse contre son coeur. Cette Croix c’est notre péché, Jésus se charge de nos misères et il nous a invités à le suivre sur ce chemin : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive ». Mt 16,24.
Seigneur, aide-nous à accepter la croix, à ne pas la fuir, à ne pas nous lamenter et à ne pas laisser nos coeurs être abattus devant les peines de la vie. Aide-nous à parcourir le chemin de l’amour.
R.Ubi caritas et amor,
Ubi caritas Deus ibi est.
1. Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu,
Mais c’est Lui qui nous aimés le premier,
Et qui a envoyé son fils en victime offerte pour nos péchés.
_____________________________________________________________________________
3éme station : Jésus tombe pour la première fois
Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons,
Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix !
Tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur : Ceux qui tombent ne se relèvent-ils pas ? Celui qui se détourne ne retourne-t-il pas ? Pourquoi Jérusalem, cette ville infidèle, s’est-elle détournée pour toujours ? Ils se cramponnent à ce qui est trompeur et refusent de retourner. Jr 8, 4-5
Pour nous relever tous du premier péché, Jésus s’est fait homme ; il a assumé la faiblesse de notre condition humaine. Et il n’a pas peur de tomber sur le chemin, alors que tous ont les yeux sur lui. Mais il ne reste pas à terre, il se relève pour continuer sa route. Quand nous succombons à la tentation et tombons, nous avons besoin de Dieu pour nous relever. Sa miséricorde ne manque jamais à celui qui se repent et revient vers lui.
Seigneur, aide-nous parce que nous sommes tombés. Aide-nous à abandonner notre orgueil destructeur, en apprenant, par l’imitation de ton humilité, à nous relever de nouveau.
Jésus le Christ, lumière intérieure
Jésus le Christ, lumière intérieure,
Ne laisse pas mes ténèbres me parler.
Jésus le Christ, lumière intérieure,
Donne-moi d’accueillir ton amour.
_____________________________________________________________________________
4éme Station : Jésus rencontre sa mère
Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons,
Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix !
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction et toi, ton âme sera traversée d’un glaive ; ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du coeur d’un grand nombre. » Lc 2, 34-35
Marie avait toujours conservé la parole que l’ange lui avait dite quand tout avait commencé: « Sois sans crainte, Marie ». Les disciples se sont enfuis, elle, non. Elle reste là, avec son courage de mère, avec sa fidélité de mère, avec sa bonté de mère et avec sa foi, qui résiste dans l’obscurité: « Heureuse celle qui a cru. » De même que Marie a cru quand l’ange lui a annoncé l’incroyable « qu’elle allait devenir la mère du Très-Haut », de même, sa foi n’a pas vacillé à l’heure de sa plus grande humiliation.
Marie, aide-nous à nous laisser toucher par l’amour de ton fils, pour que nous puissions grandir dans la foi et rester fidèle à notre baptême.
Dans l’angoisse et les périls, le doute,
Quand la nuit du désespoir te recouvre,
Si devant la gravité de tes fautes
La pensée du jugement te tourmente,
Regarde l’étoile
Invoque Marie
Si tu la suis, tu ne crains rien,
Regarde l’étoile
Invoque Marie
Elle te conduit sur le chemin.
_____________________________________________________________________________
5éme Station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix
Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons,
Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix !
Ils réquisitionnent, pour porter sa croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs. Mc 15, 21
En accompagnant Jésus et en partageant le poids de sa croix, le Cyrénéen a compris que marcher avec le Crucifié et l’assister était une grâce. Le mystère de Jésus souffrant et muet a touché son coeur. Jésus, dont seul l’amour divin pouvait et peut racheter l’humanité entière, veut que nous partagions sa croix. Chaque fois qu’avec bonté nous allons à la rencontre de celui qui souffre, de celui qui est persécuté et faible, en partageant sa souffrance, nous aidons Jésus à porter sa croix.
Seigneur, Jésus, tu nous as donné des frères à aimer. Aide-nous à venir en aide à notre prochain qui souffre, même si cet appel est contraire à nos projets. Donne-nous de reconnaître avec joie que c’est en partageant les souffrances de ce monde que nous devenons serviteurs du salut, et qu’ainsi nous pouvons contribuer à construire ton corps, l’Église.
Viens, sois ma lumière, mon feu d’amour,
Porte–moi dans les trous des pauvres.
Chez les malades, chez les mourants,
Allume la flamme de mon amour !
Viens, sois ma lumière, mon feu d’amour,
Porte–moi dans les coeurs des pauvres.
Je les désire et je les aime,
Donne–moi leurs âmes, j’ai soif d’amour !
_____________________________________________________________________________
6ème station Véronique essuie le visage de Jésus.
Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons,
Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix !
Mon coeur m’a redit ta parole : « Cherchez ma face. » C’est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face. N’écarte pas ton serviteur avec colère : tu restes mon secours. Ne me laisse pas, ne m’abandonne pas, Dieu, mon salut ! Ps 26, 8
Véronique voit seulement un visage maltraité et marqué par la souffrance. Mais l’acte d’amour imprime dans son coeur la véritable image de Jésus : sur son visage humain, couvert de sang et de blessures, elle voit le visage de Dieu et de sa bonté, qui nous accompagne aussi dans nos souffrances les plus profondes. C’est seulement avec le coeur que nous pouvons voir Jésus. Seul l’amour nous rend capables de voir et nous rend purs. Seul l’amour nous fait reconnaître Dieu, qui est l’Amour même.
Seigneur, Jésus, par le geste si bon de Véronique, donne-nous un coeur qui cherche ton visage, un coeur qui s’ouvre à la délicatesse et à l’importance de tous les petits gestes d’amour.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu,
De tout ton coeur,
De toute ton âme
De tout ton esprit,
De toute ta force,
Tu aimeras ton prochain
Comme toi-même
_____________________________________________________________________________
7éme station : Jésus tombe pour la deuxième fois
Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons,
Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix !
Tout ce qu’il y a dans le monde – la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, l’arrogance de la richesse –, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde. Or, le monde passe, et sa convoitise avec lui. Mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours. 1 Jn 2,16-17
La triple chute de l’homme: les désirs de jouissance, curiosité malsaine, possession. Le Seigneur porte ce poids, il tombe et il tombe, pour pouvoir venir jusqu’à nous ; il nous regarde afin que notre coeur se réveille ; il tombe pour nous relever.
Seigneur, Jésus, relève-nous, afin que nous puissions relever les autres. Donne-nous l’espérance au milieu de toute obscurité, afin que nous puissions devenir porteurs d’espérance pour le monde.
En toi, j’ai mis ma confiance,
Ô Dieu très Saint,
Toi seul es mon espérance
Et mon soutien ;
C’est pourquoi je ne crains rien,
J’ai foi en toi, ô Dieu très Saint.
C’est pourquoi je ne crains rien,
J’ai foi en toi, ô Dieu très Saint.
_____________________________________________________________________________
8ème station : Jésus console les femmes de Jérusalem
Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons,
Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix !
Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Lc 23, 27-28
Devant la passion du Christ, la pitié ne suffit pas. Il nous faut vivre une véritable conversion. C’est à cause de nos péchés qu’il souffre, seul notre renoncement au péché lui apportera la consolation. Souvent devant celui qui souffre nous disons : »Oh le pauvre ! » sans nous approcher, sans nous impliquer, sans nous faire vraiment son prochain. Notre pitié lui est alors inutile, voire pesante !
Seigneur Jésus, transforme notre pitié en compassion, notre émotion en action. Donne-nous la grâce d’être capable d’aimer et servir nos frères.
Aimer c’est tout donner, aimer c’est tout donner
Aimer c’est tout donner et se donner soi-même.
Aimer c’est tout donner, aimer c’est tout donner
Aimer c’est tout donner et se donner soi-même.
_____________________________________________________________________________
9ème station : Jésus tombe pour la troisième fois
Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons,
Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix !
C’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié. Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui : par ses blessures, nous sommes guéris. Is 53, 4-5
Ces trois chutes de Jésus, et tout ce chemin jusqu’au Calvaire, appartiennent au mystère de l’Incarnation. Notre Seigneur nous cherche dans notre petitesse, dans notre condition humaine: faible, fragile. Il descend jusqu’à nous pour nous élever jusqu’à Lui. Tombé au sol : faible, fatigué, Jésus compatit à nos faiblesses, et nous montre comment surpasser les embûches de nos vies, en vivant en Lui.
Seigneur, fais que ce pèlerinage réconforte certains de tes enfants qui sont un peu plus fatigués, sans espoir. Donne leur de se tourner vers Toi. Tu es tombé pour que nous nous relevions ! Aide-nous à te rester fidèles et à nous abandonner totalement à toi.
Ô ma joie et mon espérance, le Seigneur est mon chant.
C’est de lui que vient le pardon ;
En lui j’espère, je ne crains rien. En lui j’espère, je ne crains rien.
_____________________________________________________________________________
10ème station : Jésus es dépouillé de ses vêtements
Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons,
Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix !
Ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Jn 19, 23-24
Jésus est dépouillé de tout. Nudité de la solitude humaine. Nudité du corps exposé. Nudité de l’âme… Jésus ne se dérobe pas. Son corps exposé porte la marque des accusations, son corps blessé révèle la violence de l’homme sur l’homme.
Seigneur, toi qui t’es laissé dépouiller de tes vêtements pour nous apprendre l’abandon véritable, donne-nous de rechercher les valeurs essentielles de la vie, et le souci de défendre la dignité inviolable de tout homme.
Mon Père, mon Père je m’abandonne à Toi. Fais de moi ce qu’il te plaira.
Quoi que tu fasses, je te remercie, je suis prêt à tout, j’accepte tout.
Car tu es mon Père, je m’abandonne à toi,
Car tu es mon Père, je me confie en toi.
Mon Père, mon Père, en toi je me confie, En tes mains, je mets mon esprit.
Je te le donne, le coeur plein d’amour. Je n’ai qu’un désir t’appartenir.
_____________________________________________________________________________
11ème station : Jésus est cloué sur la croix
Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons,
Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix !
C’était la troisième heure (c’est-à-dire : neuf heures du matin) lorsqu’on le crucifia. L’inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ». Mc 15, 25-26
La royauté de Jésus n’est pas de ce monde, c’est une royauté avec une Vérité et un message universel, écrit pour tous, livré à tous, pour les pauvres et les puissants, pour les croyants et ceux qui l’abandonnent et le condamnent : Jésus aime tout le monde, choisit chacun en particulier et s’est livré sur cette Croix pour tous.
Seigneur, nous sommes tes enfants bien-aimés, imbibe nos coeurs de ton amour. Viens nous soulager, viens habiter nos détresses et donne-nous la grâce d’être capables de rayonner d’un amour vrai.
Jésus mon Roi, Jésus ma joie, Jésus tu es là, viens à moi.
Coeur plein d’Amour et plein de douceur,
Coeur plein de paix et plein de tendresse,
Coeur se penchant sur notre misère
Pour nous offrir sur la croix à notre Père !
_____________________________________________________________________________
12ème Station : Jésus meurt sur la croix
Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons,
Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix !
Sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit. Jn 19, 28-30
Le silence s’impose.
Seigneur Jésus, allons-nous comprendre ta soif ? N’as-tu pas soif de nous, de notre confiance, de notre amour ? Ô Vierge Marie, notre Mère, apprends-nous à désaltérer ton fils et notre frère, apprends-nous à entrer dans la profondeur de l’Amour.
Ô croix, victoire éclatante
Ô croix de Jésus-Christ
Ô croix, victoire éclatante
Ô croix de Jésus-Christ
Tu jugeras le monde au jour que Dieu s’est choisi
Croix à jamais triomphante
Ô croix de Jésus-Christ
_____________________________________________________________________________
13ème Station : jésus est remis à sa mère
Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons,
Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix !
Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé, qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d’autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem. Déjà il se faisait tard ; or, comme c’était le jour de la Préparation, qui précède le sabbat, Joseph d’Arimathie intervint. C’était un homme influent. Il eut l’audace d’aller chez Pilate pour demander le corps de Jésus. Pilate permit à Joseph de prendre le corps. Mc 15, 40-45
Marie reçoit dans ses bras le corps inanimé de Jésus, sa douleur arrive à son comble. Quel déchirement de découvrir, sans vie et défiguré ce visage qu’elle avait contemplé tant de fois. A ce moment, Marie s’abandonne une fois de plus à la volonté divine, elle offre sa douleur en silence et déjà la Pentecôte commence en son coeur.
Seigneur, donne-nous la foi, cette foi, grosse comme un grain de sénevé, qui fait franchir les montagnes dans la paix et la sérénité de ton Amour. Cette foi qui, même dans la nuit, nous rend sûrs de ton amour et de ta présence à nos côtés.
Marie, toi l’humble servante
Tu as enfanté ton créateur.
Marie, Vierge bienheureuse,
Notre Mère nous te prions.
_____________________________________________________________________________
14ème station : Jésus est mis au tombeau
Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons,
Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix !
Prenant le corps, Joseph l’enveloppa dans un linceul immaculé, et le déposa dans le tombeau neuf qu’il s’était fait creuser dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l’entrée du tombeau et s’en alla. Or Marie Madeleine et l’autre Marie étaient là, assises en face du sépulcre. Mt 27, 59-61
A la mise au tombeau commence à s’accomplir la parole de Jésus: « Amen, amen, je vous le dis: si le grain tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruits » (Jn 12,24). Jésus est le grain de blé qui meurt. A partir du grain de blé mort commence la grande multiplication du pain qui dure jusqu’à la fin du monde, pain de vie capable de rassasier l’humanité tout entière.
Seigneur Jésus, donne-nous la grâce d’aimer toujours davantage ton mystère eucharistique, à le vénérer, et à vivre vraiment de toi.
Venez, approchez-vous
Soyez bénis, soyez nourris
Venez l’amour est partagé
Aucun n’est digne, chacun est invité
Venez, n’attendez pas
Il vient pour allumer la foi
Osez, venez déposer vos peurs, vos voix
Voyez, il devient notre joie
_____________________________________________________________________________
15ème station : La résurrection
Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons,
Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix !
Pierre partit avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jn 20, 3-8
Il vit et il crut… Jean comprend que le corps de Jésus n’a pas été volé. Mais que Jésus est revenu à la vie, une vie différente de la vie terrestre, une vie dans laquelle les vêtements funèbres sont inutiles. L’éblouissante lumière de la vie a jailli des ténèbres du tombeau… l’espérance inonde le monde.
Seigneur ressuscité, ouvre nos coeurs à l’espérance de ta résurrection et donne-nous la grâce de la porter joyeusement au monde. » Le Seigneur est ressuscité, il est vraiment ressuscité ! »
Jubilez, criez de joie! Acclamez le Dieu trois fois Saint!
Venez le prier dans la paix, témoigner de son amour.
Jubilez, criez de joie pour Dieu, notre Dieu
Louez le Dieu de lumière. Il nous arrache aux ténèbres.
Devenez en sa clarté des enfants de la lumière.
Prions :
Que ta bénédiction, Seigneur, descende en abondance sur ton peuple qui a fait mémoire de la mort de ton Fils dans l’espérance de sa propre résurrection : Accorde-lui pardon et réconfort, augmente sa foi, assure son éternelle rédemption. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen
Bénissons le Seigneur !
Nous rendons grâce à Dieu !