Lundi 29 mai 2023
Magnificat
Nous voici sur le chemin du retour avec Marie que nous fêtons comme étant la Mère de l’Eglise, notre Mère. Nouvelle Eve, fille de Sion en laquelle tout homme est né, elle nous apprend chaque jour à dire oui à la vie dans l’Esprit pour suivre le chemin vers la maison du Père tout en semant les grâces que le Seigneur nous donne dans les sacrements.
Face aux épreuves : la croix glorieuse, la réalité de Dieu, Jésus le Christ dont le côté transpercé laisse couler le sang et l’eau. Livré, il livre l’Esprit en signature d’Alliance pour accomplir l’Ecriture. En enfants de lumière, en fils et filles de Dieu et de Marie, allons jusqu’au bout de l’amour. Libérés, sauvés, emplis de joie, participons à l’oeuvre de Dieu.
« Aime et fais ce que tu veux. » Saint Augustin.
Lecture des actes des Apôtres 1, 12-14
Les Apôtres, après avoir vu Jésus s’en aller vers le ciel, retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat. À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques. Tous, d’un même coeur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.
PSAUME (86 (87), 1-2, 3 et 5, 6-7)
R/ Pour ta gloire on parle de toi, ville de Dieu !
Elle est fondée sur les montagnes saintes.
Le Seigneur aime les portes de Sion
plus que toutes les demeures de Jacob.
Pour ta gloire on parle de toi, ville de Dieu !
Mais on appelle Sion : « Ma mère ! »
car en elle, tout homme est né.
C’est lui, le Très-Haut, qui la maintient.
Au registre des peuples, le Seigneur écrit :
« Chacun est né là-bas. »
Tous ensemble ils dansent, et ils chantent :
« En toi, toutes nos sources !
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean 19, 25-34
En ce temps-là, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé, pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit. Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.