Mystères lumineux
Ce nouveau cycle du rosaire, établi par saint Jean-Paul II dans la lettre apostolique : Le Rosaire de la Vierge Marie (2002), amène à contempler le mystère du Christ qui est lumière. Cette dimension est particulièrement visible durant les années de sa vie publique.
Cinq moments de la vie du Christ ont été choisis par saint Jean-Paul II. Le Baptême au Jourdain nous fait entendre la voix du Père qui proclame Jésus son Fils bien-aimé. A Cana, le Christ, par son premier miracle, ouvre le coeur des disciples à la foi grâce à l’intervention de Marie. Quand Jésus annonce l’Avènement du Royaume de Dieu et invite à la conversion, il commence son ministère de miséricorde. Lors de la Transfiguration, le Christ resplendit de la gloire de la divinité, et le Père le donne à reconnaître aux Apôtres pour qu’ils l’écoutent. Dans l’Eucharistie, le Christ se fait nourriture par son Corps et par son Sang, sous les signes du pain et du vin.
1er mystère | Le Baptême dans le Jourdain
Or, quand tout le peuple eut reçu le baptême, et que Jésus qui avait été baptisé priait, le ciel s’ouvrit, et L’Esprit-Saint descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe, et du ciel il y eut une voix : « Tu es mon Fils bien-aimé : en toi j’ai mes complaisances. (Lc 3, 21-22).
Fruit du Mystère : Vivre son baptême.
Seigneur, par Marie, donne-nous la grâce de vivre le mieux possible la foi reçue à notre baptême, afin que tous les chrétiens soient en ce monde : prêtre, prophète et roi.
2e mystère | Les noces de Cana
Trois jours plus tard, il y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples. Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont plus de vin ». Jésus répondit : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue ». Sa mère dit aux serviteurs : » Faites tout ce qu’il vous dira « . (Jn 2, 1-5)
Fruit du Mystère : L’amour de l’Église.
Seigneur, par Marie, fais grandir en nos coeurs l’amour et la confiance en l’Église, notre Mère. Accorde-nous de croire comme Marie que rien n’est impossible à Dieu.
3e mystère | L’annonce du Royaume de Dieu et l’invitation à la conversion
Après que Jean eut été livré, Jésus vint en Galilée, prêchant l’évangile de Dieu et disant : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche ; repentez-vous et croyez à l’évangile. » (Mc. 1, 14-15).
Fruit du Mystère : la conversion, la grâce de vivre de sa parole.
Seigneur, par Marie, apprend-nous à méditer la parole de Jésus en nos coeurs, à nous laisser imbiber par elle, afin de nous libérer pour suivre Jésus, là où il nous appelle.
4e mystère | La Transfiguration
Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre, et voici que, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! » (Mt 17, 1-5)
Fruit du Mystère : la contemplation, la grâce d’une vie intérieure.
Seigneur, par Marie, donne-nous la grâce de contempler Jésus, Fils bien-aimé du père et de l’écouter. Puissions-nous tenir au coeur du monde par une vie de prière toujours plus profonde.
5e mystère | L’institution de l’Eucharistie
Et il prit du pain, et, après avoir rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites ceci en mémoire de moi”. Et pareillement (pour) la coupe, après qu’ils eurent soupé, en disant : « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, répandu pour vous.” (Lc 22, 19-20).
Fruit du Mystère : la foi en la présence réelle.
Seigneur, par Marie, donne-nous la grâce de savoir adorer et nous nourrir de l’Eucharistie. Donne-nous dans l’abandon de notre être, la confiance de l’amour.