Le Rosaire de la Vierge Marie, qui s’est développé progressivement au cours du deuxième millénaire sous l’inspiration de l’Esprit de Dieu, est une prière aimée de nombreux saints et encouragée par le Magistère. Dans sa simplicité et dans sa profondeur, il reste, même dans le troisième millénaire commençant, une prière d’une grande signification, destinée à porter des fruits de sainteté.
(Saint Jean-Paul II Rosarium Virginis Mariae 16/10/2002).
Au sens strict, le chapelet est un « petit chapeau ». Au Moyen Age, on avait coutume de couronner de roses les statues de la Vierge, chaque rose symbolisant une prière, d’où le mot de rosaire.
Cette prière à Marie est née peu à peu dans la piété de l’Église, pour ne se fixer dans sa forme définitive que vers 1500. Pourtant, dès le XIIe siècle, saint Bernard contribua à développer cette prière sous la forme naissante du chapelet ou du rosaire. Et saint Dominique, au siècle suivant, en répandit l’usage, prescrivant à ses religieux de porter un chapelet à leur ceinture. La grande peste de 1349, amena les foules à un surcroît de piété, qui contribua également à l’essor de la prière mariale. Et c’est en fait au siècle suivant que cette prière prit le nom de rosaire.
Le chapelet est une prière répétitive en apparence, mais c’est surtout une prière méditative. Le chapelet médité permet de revisiter tour à tour, avec Marie, vingt événements de la vie du Christ.
Lundi : mystères joyeux
Mardi : mystères douloureux
Mercredi : mystères glorieux
Jeudi : mystères lumineux
Vendredi : mystères douloureux
Samedi : mystères joyeux
Dimanche ordinaire : mystères glorieux
Dimanche de carême : mystères douloureux
Dimanche de l’avent : mystères joyeux